samedi 9 septembre 2017

Malthusianisme végétal


Ferdinand Hodler (1853-1918) : Bûcheron

Comme je le rappelle périodiquement, si on a des regrets pour les animaux,  le sort des plantes aussi peut susciter notre compassion. Tous les ans c'est la même histoire. Des nouveaux venus poussent dans le jardin. Ils sont sains et beaux. Ils ont choisi de s'y installer parce qu'ils s'y trouvent bien. Ils donneraient des bons résultats. De temps en temps, à la limite, on peut en garder un, et encore... Les autres ils faut les éliminer comme on faisait autrefois avec les chatons. "Les chats, aujourd'hui,  on les stérilise", m'a fait remarquer quelqu'un qui s'y connaît en étique animale". "Ah c'est vrai. Alors je ferai stériliser mon jardin".


Come ricordo periodicamente, se abbiamo dei rimorsi per gli animali anche il destino delle piante può destare la nostra compassione. Ogni anno è la stessa storia. Dei nuovi arrivati spuntano nel giardino. Sono belli forti e hanno scelto di installarsi lì perché si trovano bene. Darebbero degli ottimi risultati. Di tanto in tanto, al limite, possiamo tenerne uno. Ma gli altri vanno eliminati come si faceva una volta con i gattini. "I gatti, oggi, si sterilizzano" mi ha detto qualcuno che se ne intende di etica animale. "Ah, è vero. Allora farò sterilizzare il giardino".

3 commentaires:

  1. On pourrait aussi entamer une réflexion sur l'adoption. Tout le monde vous offre des plantes, mais encore faut-il être prêt à s'en occuper. Mon épouse et moi, par exemple, avions une belle plante grasse. Mais faute de place - et comme elle ne fleurissait pas et s'obstinait à vivre - nous avons fini par la jeter à la poubelle. Peut-être aurions nous dû l'abandonner sur le bord d'une autoroute ou l'attacher à un arbre...

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  2. C'est une bonne idée. On pourrait imaginer une sorte de fourrière pour plantes abandonnées. De mon côté, j'aurais pas mal de bégonias à déposer que je m'obstine à multiplier sans raison.

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  3. C'est l'histoire d'un bûcheron qui coupe du bois pour l'hiver. Un Indien passe par là et le bûcheron lui demande :
    - L'hiver sera-t-il froid, grand chef indien ?
    - Oui, HUGH ! hiver très froid. Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle. Le lendemain, l'Indien repasse par là et le bûcheron lui demande si l'hiver sera vraiment aussi froid qu'on le dit. L'indien répond:
    -Oui, HUGH ! Hiver très rigoureux...
    Alors le bûcheron reprend sa scie et coupe une montagne de bois. Le jour suivant, l'Indien repasse en disant :
    - Hiver très, très rigoureux.
    Le bûcheron intrigué, lui demande :
    - Mais enfin, dis-moi comment tu devines que l'hiver sera très froid. Il lui répond :
    -Chez nous, on a un dicton : Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver va être froid !

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