Le philodendron et le noisetier
Mon philodendron a 50 ans. Il est tout jeune mais il a au moins 50 ans, autant que la maison où il a grandi. Il était mort mais … Enfin, il restait juste une feuille. Je l’ai mise dans l’eau, elle a fait des racines. Un sauvetage in extremis. Ce vieux/nouveau philodendron symbolise à mes yeux la transmission et la continuité. Il me rappelle que nous sommes des légataires* et que nous avons une mission à accomplir. Une mission mémorielle.
Il s’avère que, pour faciliter l’épanouissement du philodendron, nous l’avons pourvu d’un tuteur, juste une baguette de noisetier qui traînait dans un coin. Miracle : le noisetier a commencé à germer. Il y a quelque chose d’émouvant dans ce morceau de bois qui, comme Pinocchio, refuse son statut « objectal » . Mais la cohabitation est impossible. Comment faire maintenant ? Qui choisir ?
* Les légataires d’un philodendron, par exemple.
Pourquoi la cohabitation est-elle impossible ? Pour vous ? Eux, n’ont-ils pas montrer ce que les dits « humains » ne veulent pas admettre ?
RépondreSupprimerNicole Juin
Vous avez peut-être raison, malgré leur diversité ils pourraient coexister joyeusement, comme dans les publicités de Benetton. Mais le noisetier a un pouvoir invasif impressionnant. À terme, d’après moi, il étoufferait son voisin. Et juste après, puisqu’il n’est pas une plante d’intérieur, il crèverait à son tour. C’est une hypothèse pessimiste que j’ n’ai pas envie de vérifier.
SupprimerAlors çà par exemple! Ce choix cornélien improbable ne pouvait qu'être publié un Vendredi 13! Vous n'avez vraiment pas de chance... :) - Hervé A
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