C’était courant, autrefois, d’anthropomorphiser les animaux à des fins publicitaires. Il ne s’agissait même pas de masquer leur sort peu enviable, je crois. Il n’y avait rien à refouler. On s’en fichait, c’est tout, la question du point de vue de l’animal ne se posait pas. À l’entrée des restaurants les protagonistes de nos repas n’avaient qu’à sourire, nous invitant joyeux à leur dégustation.
Les enseignes présentant ces "proches de l'homme" comme des valets serviables prennent aujourd’hui des connotations nostalgiques (la tradition, la ruralité ... ) mais vaguement cannibales.
Une vache qui nous invite à venir manger du boeuf, moi, ça me rend méfiant.
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