Lorsque j’étais petit je n’aimais pas le tango. Je le trouvais ringard. J’ai appris à l’apprécier plus tard, grâce à Piazzolla et compagnie, mais ça m’a demandé du temps. Je détestais tout particulièrement A media Luz et le Tango des fauvettes.
En italien les fauvettes s’appellent capinere (têtes noires). Ayant en horreur le Tango delle capinere j’ai vécu jusqu’à aujourd’hui sans trop m’interroger sur la morphologie de ces petits oiseaux.
Le début de la chanson, traduit de l’italien, dit à peu près cela :
"Là-bas dans l’Arizone, terre de rêves et de chimères, Lorsqu’une guitare résonne, chantent mille capinere" (difficile, en français, de faire rimer « chimères » avec « fauvettes »).
Un humoriste italien qui, comme moi, n’idolâtrait pas le tango, a caricaturé cette chanson en ajoutant :
« Et lorsque deux guitares résonnent, chantent deux mille capinere ».
Si j’entends ce motif attachant je pense à cette version iconoclaste et je ris.
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