On exagère, avec ces pauvres vipères. C’étaient les paysans,
autrefois, qui en faisaient un fromage. Mais maintenant qu’il n’y a plus de
paysans (ignorants par définition et enclins aux croyances populaires), on
découvre la vérité : la vipère ne tue presque personne. « En France
- je lis dans un site spécialisé - on estime qu'il y a chaque année un
millier de morsures de vipères, qui mènent à une centaine d'hospitalisations.
Seuls une à cinq personnes en meurent chaque année ». C’est dérisoire,
finalement. La mort d’Eurydice ? Un cas rarissime. Et on en parle encore!
* Ou venu d'ailleurs, peu importe. Il rencontrera une louve des Asturies échappée d'un parc animalier et ça donnera vie à des charmants louveteaux naturalisés bretons. Au fil du temps on oubliera leurs origines étrangères et ils finiront par remplacer l'hermine dans l'héraldique régionale.
On en trouve assez facilement, dans les forêts, près de chez moi : enfant, mon père s'amusait à les attraper (il paraît qu'il faut les saisir derrière la tête, avec fermeté). Il les relâchait ensuite. C'était un jeu entre copains : je ne sais pas si tout est vrai, mais je ne crois pas qu'il se soit jamais fait mordre.
RépondreSupprimerMoi je n’ai pas trop joué avec. J’en ai attrapées quelques unes en mettant du lait dans une bouteille. Je dois aussi avouer que, préadolescent, je me suis même permis d’en tuer deux ou trois à coups de bâton. Je croyais bien faire. J’étais même fier de cet acte « héroïque » utile à l’ensemble de la communauté. Après j’ai compris que ce n’était pas utile du tout, voire le contraire. Mais c’était une autre époque. Aujourd’hui, sur le plan moral, on est bien meilleurs (et les amis des animaux, d’ailleurs, sont bien plus nombreux).
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