L’image qui me vient à l’esprit pour décrire les autres visiteurs de mon blog est celle des oiseaux migrateurs. De temps en temps, un vol inattendu atterrit. Il reste là pendant quelques jours ou quelques semaines, et après il repart.
Le cas des Américains est assez particulier. Un groupuscule est presque toujours présent (des lointains parents émigrés aux États-Unis à la fin du XIXème siècle?) Les autres arrivent pendant que je dors. Je les trouve le matin, comme des litornes au pied des pommiers à la fin du mois de novembre*. Ils n'interviennent jamais. J’en déduis qu’ils sont là par hasard.
Pendant un moment, à vrai dire, ces visiteurs américains se sont mis à communiquer. Mais après deux ou trois jours, j'ai compris que leurs messages ne m’étaient pas adressés, juste des formules génériques pour engorger mon blog. Tous les matins j’avais une dizaine de tiques à arracher. C’était à l’époque où je m’étais permis de plaisanter sur la CIA (ce propos montre à quel point je peux être mythomane et paranoïaque). Je parlais de Trump, il me semble, ou de Julian Assange.
Assange, justement : qu’est-il devenu ?
* Les litornes (turdus pilaris) peuvent être assez nombreuses. Le matin, à la saison froide, on les voit sautiller dans les vergers, notamment lorsqu'il a neigé. On cherche à les approcher et elles s'en vont.
Merci de nous avoir confié le secret de la litorne ( … je n’ai pas pu résister).
RépondreSupprimerArmelle Sêpa.