Pendant un long moment, sur mon blog, les Russes se comportaient comme les Américains : des passages relativement nombreux, épisodiques, et des disparitions éclair. C’est chic, me disais-je, d’être visité par les descendants de Tolstoï et de Dostoïevski. S’agirait-il des adversaires de Poutine qui trouvent dans les réseaux occidentaux la liberté de parole qui manque chez eux ?* C'est peu probable, ils en profiteraient pour s’exprimer. Il s’agit plus vraisemblablement de l'action aléatoire d'un moteur de recherche. Sur quels mots-clé serait-il programmé ? En confrontant les billets les plus visités, j’ai cru repérer le mot « viande ». Mes visiteurs russes, si mon hypothèse est fondée, sont des industriels de l’agro-alimentaire en quête de renseignements sur les tendances du marché international.
* Cette liberté commence à manquer même chez nous - Julian Assange et Edward Snowden ne diraient pas le contraire - et c’est important de le rappeler. Mettre les deux réalités sur un même plan, cependant, me paraît injuste voire même irresponsable.
« Irresponsable », en voilà du vocabulaire macronien, sauf votre respect.
RépondreSupprimerVoulez-vous dire que je copie?
SupprimerEtant un agent actif de la société liquide, il (Macron) finit par pénétrer les meilleurs esprits par tous les interstices.
RépondreSupprimerArmelle Sêpa (j’ai oublié de signer mon précédent commentaire matinal).
Ah tiens, c'était vous? J'avais cru que c'était un Russe.
SupprimerUne tentative de caviardage peut-être !
RépondreSupprimerOn renarde, on canarde et, après la bavure, on caviarde. Mais que fait la police?
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