Ma grand mère s’appelait Mirra (Myrrhe). Elle était très religieuse. Pendant plusieurs années après sa mort nous avons continué à recevoir des bulletins des missions salésiennes en Afrique qui cherchaient à renouer le contact*. J’ai toujours aimé sa sérénité, qu’elle arrivait tant bien que mal à nous transmettre. Sa foi religieuse, je pense, contribuait à cet état d’esprit. Le nom Mirra vient de l’essence parfumée qu’un des rois mages (Balthazar, paraît-il) a amené en don au petit Jésus.
Aujourd’hui, pour être en paix avec sa conscience, on dispose de nouveaux moyens. La Myrrhe est encore là, mais il faut qu’elle soit Bio**.
* Il aurait fallu les prévenir, j’y pense maintenant.
** Je tiens à rappeler que je n’ai rien contre le Bio, ce
serait vraiment imbécile. Je ne peux pas m’empêcher, cependant, de réfléchir
aux réverbérations idéologiques de cette noble orientation
hygiénico-philosophique du monde contemporain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire