Chaudron celtique, datant du premier siècle avant J.-C
Chez les peuples qui vivent des produits de la chasse, il ne faut pas gaspiller le gibier, le Maître des animaux se vengerait. Dans mon esprit c’est pareil, je jète sans trop de regret les pâtes ou les légumes qui ont stagné dans mon frigo (et encore ... les végétaux aussi font partie du vivant). Mais jeter de la viande me met mal à l’aise : « Je suis responsable de la mort d’un animal » me dis-je, « et de surcroit je ne le mange même pas. C’est un sacrilège ».
Le fait de ne rien laisser dans l'assiette, en revanche, me donne un sentiment d’innocence.
Tra i popoli che vivono dei prodotti della
caccia non bisogna sprecare la
selvaggina, il Signore degli animali finirebbe per vendicarsi. Anche per me è
così, posso gettare senza grande rimorso
della pasta o dei legumi che hanno soggiornato nel frigo (e fino a un certo punto ... anche i vegetali, a modo loro, pensano).
Ma quando si tratta di carne sono a disagio : « Sono responsabile
della morte di un animale », mi dico, « e come se non bastasse non lo
mangio nemmeno. È un sacrilegio ». Il fatto di vuotare il piatto, invece, mi fa sentire innocente.
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