Chats à Botmeur
On a déjà parlé des
Gattare (ou " femmes à chats "), dont Anna Mannucci est la plus grande
spécialiste. Normalement c’est la
gattara qui perd ses chats. Parfois ce sont les chats qui perdent leur
gattara. C’est le cas de ce
groupuscule de félins stationnées à Botmeur, charmante commune des Monts d’Arrée qui héberge depuis
quelques années le stage de terrain des ethnologues en formation de
l’Université de Bretagne Occidentale. Serrés l’un contre l’autre on dirait
qu’ils font corps, qu’ils élaborent le deuil.
Ho già parlato delle Gattare, anime sensibili (non so se si può dire
filantrope, in questo caso) di cui
Anna Mannucci, si sa, è la più grande specialista. Normalmente è la gattara a
perdere qualche gatto. A volte sono i gatti che perdono la gattara. È il caso
di questo gruppuscolo di felini installati a Botmeur, avvincente comune dei
Monts d’Arrée che ospita da qualche anno lo stage degli etnologi in formazione
dell’Université de Bretagne Occidentale. Stretti uno contro l’altro si direbbe
che fanno corpo, che elaborano il lutto.
Oui, on dirait le retour des « Quatre fils de Katie Elder ».
RépondreSupprimerMais peut-être s’agit-il plutôt d’un comité d’accueil de Jules Joseph Chamsou, (« chat à 14 rayures très bien de sa personne ») lors d’une étape de son odyssée pour « voir si tous les lieux se valent » ?
Épisode qui serait resté dans les blancs du récit*.
* « Le Chat, l’Ankou et le Maori » conte de Michel Rio, dessins de Marie Belorgey.
Et que vont devenir les chats?
RépondreSupprimerJe ne saurais pas dire. Il profiteront du réseau associatif, j'imagine. Moi, à leur place, je saisirai l’occasion pour devenir un « chats des bois » : un parcours incertain mais romantique (illégal et enivrant à la fois).
SupprimerJe me demande si ces chats ne reviennent pas justement des bois ( parcours enivrant parce qu’illégal) et que les korrigans rencontrés les ont effrayés... ils ont peut-être confondu korrigans et ethnologues en formation...
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