Pigeon ne croyant qu'à moitié aux médecines alternatives
“À Guernesey, pour faire disparaître une affection assez peu définie, connue sous le nom de mal volant, le patient frictionne le siège de la maladie avec une poule noire, qui doit avoir été achetée, mais non donnée. Après l’opération elle ne doit être ni gardée ni tuée, mais il faut en faire cadeau à quelqu’un. L’usage d’appliquer sur le mal un pigeon fendu est plus ancien que le procès où il est ainsi décrit : « Barbe Dorée qui fur bruslée à Senlis en 1577, confessa avoir guari quelques-uns qu’elle avoit ensorcelez après avoir fendu un pigeon et mis sur l’estomac du patient en disant ces mots : Au nom du Père, du fils etc., de monsieur Saint Anthoine et de monsieur saint Michel l’Ange, tu puisses guérir du mal ». Cent ans plus tard, en cas de fièvre continue, on fendait un pigeonneau par la moitié et on le plaçait sous la plante des pieds du malade, la tête tournée vers le talon”. (Paul Sébillot, Le Folk-Lore de la France: La Faune et la Flore - Tome troisième)
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