Joan Miró, 1926. Chien aboyant à la lune
Nous avions acheté un chien qui s’appelait Miro. Je trouvais ce nom ridicule. D’un côté parce qu’il semblait faire allusion au célèbre peintre catalan sans aucune justification. De l’autre, parce qu’il faisait penser à la version masculine du prénom Mirella, qui a son charme c’est vrai, mais chez les humains. En lisant le livre d’Anne Simon dont il sera question dans notre prochain séminaire*, j’ai découvert que Miraut, dans la tradition française, était un nom de chien tout à fait respectable.
À l'origine notre chien aussi, peut-être, s’appelait Miraut avec « aut ». Si je l’avais su, je l’aurais pris plus au sérieux.
* Cf. le post précédent.
« … Un mot prononcé par hasard
RépondreSupprimerPouvait avoir d’étranges conséquences
Il devenait brusquement vivant
(…)
On ne peut pas donner d’explication
C’était comme ça. »
Récit Esquimo - Recueilli par K. Rasmussen (trad. S. Bramly, Terre Wakan, Paris, Laffont, 1974)