Il ne faut pas croire, Maurice est toujours là, copieusement
nourri par les membres de ma famille (et par moi-même aussi, de temps en temps).
Si j’en parle moins c’est que nos
rapports se sont refroidis. Un jour, par exemple, il m’a blessé un doigt
pendant que je lui offrais une friandise. Tout récemment, je ne trouvais plus
les corn flakes, c’est lui qui les avait subtilisés en profitant de la fenêtre
ouverte. Je trouve qu’il s’avachit, qu’il s’embourgeoise.
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