(Suite)
- J’ai jeté les noyaux des cerises dans le jardin, il y aura des cerisiers partout …
- Ah oui, faisons-le aussi avec les graines des pastèques. Ce serait fabuleux, un jardin plein de pastèques. Elles monteront jusqu’au ciel comme les haricots des contes merveilleux.
J’ai le même réflexe avec les champignons. Après le tri, je verse dans une bassine l’eau du nettoyage et les parties spongieuses du chapeau qui ont été écartées. Je remue le cocktail et j’asperge le jardin dans une sorte de cérémonie néo-rurale dont je suis à la fois le ministre et le public. Je célèbre ce rite depuis des années. Je n’ai jamais vu pousser un seul champignon. (À suivre)
Ce n'est pas vraiment en rapport avec le thème de ce blog (encore que l'on puisse peut-être justement disserter sur la façon de classifier les choses) mais mon sac à dos est souvent ouvert. Moi je m'en fiche : il est vide, mais il es possible que ça énerve les gens ou qu'ils s'inquiètent de ce qu'on pourrait me voler quelque chose. Je réponds généralement que c'est fait exprès, au cas où il se mettrait à pleuvoir de l'or. Ma plaisanterie ne fait je crois rire personne sauf moi
RépondreSupprimerÇa me fait rire, merci. Je cherche le lien. C'est dur mais j'y parviendrai.
RépondreSupprimereffectivement, c'est l'idée que l'on a tendance à espérer que certains gestes favorisent la moisson ou collecte des "bienfaits de la nature" (dans l'hypothèse où c'est de l'or minéral dont j'attends l'averse et non une douche de billets ou de cartes bancaires) vous par la récolte de ce que vous avez planté et arrosé, moi par la levée du piège que j'ai posé. Et le résultat: je suis toujours aussi riche et vous vous faites toujours d'aussi belles récoltes dans votre jardin
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