Illustration :
têtes de sanglier et de chamois (pas très autochtone) dans
un restaurant de Haute-Corse. Certains voient dans le "culte" des
trophées (même des trophées de chez nous), des survivances animistes. On peut douter que ce soit toujours le cas. (Cliché Sergio Dalla Bernardina).
L'Église n'aime pas le terme "animisme", qui
prête à confusion : si toutes les cultures prévoyant l'existence d'une
âme séparée de son support matériel (le corps) étaient "animistes", ce
qualificatif vaudrait aussi pour l'Occident chrétien. A l'époque des
missionnaires, pour faire la part entre nous et les animistes (qualifiés aussi
d' "idolâtres"), on a préféré le terme "fétichisme" (est
fétichiste celui qui vénère des fétiches). L'arrivée de la psychanalyse a brouillé les cartes (est fétichiste celui qui etc.).
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