"Ils vivent
dans l'enchevêtrement de tanières adossées aux pentes escarpées du col de
Tricarico", écrivait Ernesto
De Martino dans les années cinquante à propos des paysans de Basilicate . "Ici, la lumière lutte
encore contre les ténèbres et la cohabitation forcée des hommes et des bêtes
suggère l'image d'une espèce humaine encore en train de lutter pour se distinguer
des espèces animales (...)" ...- ("Itinerari meridionali", in Furore, simbolo, Valore, Milano, Il
Saggiatore, 2013, p. 121 - ma traduction).
60 ans plus
tard, cette lutte immémoriale pour
se différencier des autres animaux semble avoir perdu (notamment chez les
urbains) une partie de sa
légitimité.
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