jeudi 2 novembre 2017

Autonomisme et écologie (Les Vénitiens, les Lombards et les Corses, pour ne pas parler des Catalans).




Paysage méditerranéen (cliché Sergio Dalla Bernardina)

Dans un  article d'il y a vingt ans je me demandais (un peu ironiquement pour être franc), si les "nuits bleues" organisées par les nationalistes corses* répondaient vraiment à des  raisons  écologiques (du genre "J'aime mon île, je la protège"). Par la suite on a pu constater que le Corse, comme l'Italien,  a l'esprit bâtisseur. Lorsque  l'Etat se distrait un instant, il se met à bâtir. C'est ainsi que le littoral de l'Île de beauté, hélas, a fini par ressembler au littoral italien.
Du point de vue environnemental, j'apprends donc avec inquiétude le choix de mes compatriotes Vénitiens et Lombards ayant opté pour l'autonomie de leurs régions. Plus d'autonomie signifie  plus de dérogations, plus de pistes de ski, plus de lotissements, plus de goudron, plus de béton, bref, plus de "progrès". Je ne connais pas la situation de l'arrière-pays catalan. Pour ce qui concerne le littoral, en tout cas, une séparation éventuelle avec le reste de l'Espagne ne changerait pas grand chose : le mal est déjà fait.

* Le Continental, autrement appelé le "Pinzutu" construit une maisonnette sur la côté, dès qu'elle est prête, on la lui fait sauter en l'air.

In un articolo che ha già una ventina d'anni mi chiedevo (un po' ironicamente), se le "notti blu "* organizzate dai nazionalisti corsi rispondessero a ragioni ecologiche (del genere : "Amo la mia isola, la proteggo"). Si è poi constatato che il Corso, come l'Italiano, ha un temperamento edilizio : quando lo Stato si distrae un attimo, lui si mette a costruire. È così che il litorale dell' " Île de beauté" somiglia sempre di più, purtroppo, a quello italiano. Dal punto di vista ambientale accolgo con inquietudine la scelta dei miei compatrioti Veneti e Lombardi che hanno chiesto l'autonomia delle loro regioni.  Più autonomia significa più derogazioni, più piste di sci, più lottizzazioni, più asfalto, più cemento, insomma, più progresso. Non conosco la situazione dell'entroterra catalano. Per quanto riguarda il litorale, in ogni caso, l'eventuale separazione dal resto della Spagna non cambierebbe gran cosa : il male è già fatto. (*Il Continentale, altrimenti detto Il Pinzuto, l'Appuntito, costruisce la sua casetta sulla costa. Quando è pronta, gliela fanno saltare in aria). 


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