mardi 17 novembre 2020

J'accuse (pour en finir, ou presque, avec l'affaire Pilarski)



« Curtis serait-il le Dreyfus des chiens? » , suggérait Brigitte Bardot dans un tweet du 2 novembre*.

Eh bien non. Dans l’affaire Pilarski il n’y a pas qu’un Dreyfus, il y en a 33.

J’accuse  plusieurs associations et organismes d’information d’avoir attribué aux chiens courants qui le 16 novembre 2019 exerçaient leur métier  dans la forêt de Retz, dans l’Aisne,  un crime dont ils n’étaient pas responsables. 

Pour ceux qui voudraient suivre cette histoire telle que je l’ai commentée dans ce blog depuis son départ,  je renvoie aux billets du 20 novembre 2019, 26 novembre 2019, 25 janvier 2020, 10 mars 2020, 14 mars 2020, 14 mai 2020, 3 octobre 2020, 11 novembre 2020, 15 novembre 2020.

Voici le communiqué  de Franceinfo du 03/11/2020 reportant, les résultats des tests ADN très attendus :

 « Affaire Elisa Pilarski : les tests ADN confirment que la jeune femme a été tuée par le chien Curtis, qu'elle promenait. Ces analyses écartent tout lien avec la meute de chiens de chasse qui se trouvait à proximité du lieu où Elisa Pilarski est morte, en novembre 2019. (…) "Aucune trace d'ADN provenant des 33 chiens de meute prélevés n'a été retrouvée" au terme des "opérations de recherche d'ADN et de comparaisons avec les traces retrouvées sur les prélèvements effectués sur les différents chiens", a confirmé le parquet de Soissons, mardi après-midi, ajoutant que "les expertises tendent à démontrer l'implication exclusive du chien Curtis" »

*Nous avions déjà posé cette question, ici, mais sur un ton ironique.



 


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