Dans mon billet
précédent je voulais tout juste
évoquer le rapport idéal qui peut relier le connaisseur de champignons
(le prédateur) aux champignons (ses proies), mais personnellement je ne me
considère pas comme un expert. En fait, je ne le suis pas
du tout. Mon oncle, en revanche l'était. Un jour il a voulu montrer que le Boletus satanas, si on le fait bouillir
préalablement, est parfaitement
comestible : "Je vous
assure, a-t-il déclaré, ce ne sont que des croyances populaires". Le soir
même on l'a amené aux urgences où ils l'ont intubé. Il s'en est sorti
merveilleusement, tout juste un peu affaibli du côté de l'amour-propre.
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