Dans le passé, il m'est arrivé d'ironiser sur le chien du célèbre
écrivain Mario Rigoni Stern
(il en avait parlé dans la revue Il cacciatore italiano). Ce chien, d'après lui, avait un flair tout particulier lui
permettant de reconnaître
les gens de bien. L'idée sous-jacente, qui n'a rien d'original, était que les
animaux en général et notre propre chien en particulier, détectent comme des mediums la valeur
des personnes. "C'est
parfait, avais-je écrit :
si on a un doute, on fait renifler notre interlocuteur par le chien de Rigoni
Stern et on saura comment
se comporter". Quelqu'un a transmis mon propos à l'écrivain qui,
parait-il, n'a pas du tout
apprécié. Et pourtant j'insiste : même notre chien peut se tromper, il y en a
de futés, il y en a de crétins. Parfois il croient être futés, ou ils font
semblant de l'être. Et ils
y arrivent très bien. Comme
chez les humains, il suffit de peu de chose, une pipe, la barbe, un chapeau, le regard sérieux, pour avoir
l'allure d'un vieux sage.
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