Limace solitaire qui a eu la chance d'être épargnée*
Moi aussi je suis en guerre. La canicule, cet été, a réglé le problème mais avant, ponctuellement, c’était la lutte contre les limaces. Pas quelques gentilles limaces avec qui composer, fraterniser, coévoluer joyeusement dans l’entente mutuelle**. Je parle des centaines de limaces aguerries qui du jour au lendemain ont envahi mon territoire. C’était pour le dénazifier, paraît-il.
Je ne trouve pas agréable de toucher des limaces, mais je peux le faire sans trop de chichi. Plutôt que de les écraser moi-même, de les déshydrater, de les noyer dans la bière etc., je préfère les balancer dans la rue, les voitures s'occupant du reste. Une conduite à la Ponce Pilate, je le reconnais. Mais il y a un côté humanitaire : les plus rapides, ou les plus veinardes ont une chance de s’en sortir.
* Ce qui prouve que moi aussi j'ai un cœur.
** C’est à la mode et ... tiens, pendant que j’y pense, je vais écrire un bouquin là-dessus. Il s’appellera : "On s'aime malgré tout", le paradoxe des limaces. Pour le sous-tire je pense à Tous heureux dans un monde plus moral, plus harmonieux et plus tolérant.
Quand on est dans le bon camp, on fait ce qu’on veut.
RépondreSupprimerArmelle Sêpa.
CQFD
RépondreSupprimerArmelle Sêpa