Je parlais récemment de la facilité avec laquelle, tout en restant des Modernes, nous fabriquons des indices permettant d’intégrer à notre collectif des entités fictives appartenant au monde suprasensible. J’ai évoqué mon chien farceur, sorte de Bourville à quatre pattes. Le soir même j’ai pris en photo un coucher de soleil. En vérifiant le résultat j’ai aperçu, dans l’agencement chaotique des nuages, une tache blanche. « Mais c’est lui, me suis-je dit, c’est mon griffon blanc qui me fait un clin d’œil». Après j’ai regardé mieux : « Ah non, c’est une autre race ».
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